Peut-on rencontrer sa famille quand on est carmélite ?
Au XVIème siècle, la réformatrice du Carmel, Ste Thérèse d'Avila a écrit dans les constitutions qu'elle a rédigées que chaque sœur pouvait rencontrer sa famille, au monastère, 1 h par mois. Ce qui est toujours en vigueur aujourd'hui.
Après, concrètement, comme la plupart des sœurs ont leur famille qui habite plutôt loin, cette règle, d'une heure par moi, se transforme plus en une ou deux visites par an, étalées sur plusieurs jours, à l'accueil de notre monastère.
Par ailleurs, lorsque les parents sont très âgés ou malades et qu'ils ne peuvent plus venir nous rendre visite au monastère, nous avons une permission spéciale, pour leur rendre visite, 3 jours, par an, chez eux: la charité, dans le bon sens du terme, prime avant tout.
En effet, entrer au Carmel, ce n'est par renier sa famille, les liens du sang et les affections qui nous ont construites, mais nous continuons à rester en lien avec nos proches, même si c'est de manière parcimonieuse, à les garder dans notre prière et à avoir souci d'eux... Et par eux, c'est aussi tout notre monde que nous pouvons ainsi rejoindre un peu plus concrètement.