• Carmélites
    therese

    Les Carmélites

    Aux 12ème siècle, s'inspirant du prophète Élie, des ermites vivent dans les grottes du Mont Carmel, insistant sur la prière. Au 16ème siècle, Sainte Thérèse d'Avila et Saint Jean de la Croix fondent les Carmes déchaussés.
    Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même
    Sainte Thérèse de  l'Enfant Jésus

Carmel Notre-Dame de Surieu

Les Rameaux et la Passion du Seigneur

carmel de surieu - Les Rameaux et la Passion du SeigneurDimanche 2 avril - Les Rameaux et la Passion du Seigneur - Solennité

Horaires de la Messe et des Offices monastiques en page d'accueil du Carmel de Surieu

Cette obéissance à Dieu ouvre les portes du monde
à la vérité et au salut...

Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd’hui de Béthanie et il s’avance de son plein gré vers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut.

Il vient donc, en faisant route vers Jérusalem, lui qui est venu du ciel pour nous, afin de nous élever avec lui, comme l’explique l’Écriture, au-dessus de toutes les Puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom. Mais il vient sans faste. Car, dit le prophète : "Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix". Il sera doux et humble, il fera modestement son entrée.

carmel de surieu - Les Rameaux et la Passion du SeigneurAlors, courons avec lui qui se hâte vers sa passion ; imitons ceux qui allèrent au-devant de lui. N’y allons pas pour étendre sur son chemin, comme ils l’ont fait, des rameaux d’olivier, des vêtements ou des palmes. C’est nous-mêmes qu’il faut abaisser devant lui, autant que nous le pouvons, par l’humilité du cœur et la droiture de l’esprit, afin d’accueillir le Verbe qui vient, afin que Dieu trouve place en nous, lui que rien ne peut contenir. Car il se réjouit de s’être ainsi montré à nous dans toute sa douceur. Il est venu pour nous élever et nous ramener vers lui par la parole qui nous unit à Dieu.

C’est ainsi que nous préparerons le chemin au Christ : nous n’étendrons pas des vêtements ou des branches d’arbres qui vont bientôt se faner et qui ne réjouissent le regard que peu de temps. Notre vêtement, c’est sa grâce ou plutôt c’est lui tout entier que nous avons revêtu : Vous tous que "le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ". C’est nous-mêmes que nous devons, en guise de vêtements, déployer sous ses pas.

Par notre péché, nous étions d’abord "rouges comme la pourpre", mais le baptême de salut nous a nettoyés et nous sommes devenus ensuite "blancs comme la laine". Au lieu de branches de palmier, il nous faut donc apporter les trophées de la victoire à celui qui a triomphé de la mort. Nous aussi, en ce jour, disons avec les enfants, en agitant les rameaux qui symbolisent notre vie : "Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !" (André de Crête, “Homélie”).

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