• Bénédictins
    benoitscholastique

    Les Bénédictins

    Saint Benoît fonda le premier monastère bénédictin au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Aujourd'hui encore, les frères et sœurs vivent selon sa Règle. L'Abbaye doit être une école de charité d'où rayonne la paix.
    Les moines ne préfèreront rien à l'amour du Christ
    Règle de Saint Benoît

Saint Joseph de Brou

C'est Toi qui as tout fait

prieuresaintjoseph vignette

Appel, vocation

Comment ai-je découvert le chemin de ma vocation dans la Congrégation de Jésus Crucifié?

Au moment de mon choix, je dis bien que c’est moi qui avais choisi le monastère et l’ordre dans lequel je pensais que le Seigneur m’avait appelée… Au moment de mon choix, donc, 15 jours avant mon départ, je disais ‘à Dieu’ à un prêtre, qui me donna un signe de croix sur le front avant de le quitter. Et, continuant ma route, à un endroit que je vois encore aujourd’hui, j’ai aperçu, je ne sais comment, la Croix.
J’étais très saisie et ne savais que penser.

Deux jours après, après une consultation et des examens médicaux, j’ai dû être hospitalisée et opérée. Ce qui a fait que le monastère ne m’acceptait plus.

Environ un an plus tard, mon père spirituel me proposait la Congrégation ‘de Jésus Crucifié’.

En premier instant je refusais, car ce n’était pas moi qui l’avais choisie.
Ensuite, après quelques mois, je suis allée voir à Brou.

Ce qui m’a frappé c’est le lien entre le choix que moi j’avais fait, et ce que le Seigneur me proposait.  Et cette première expérience pour découvrir ce que le Seigneur Jésus a vécu, surtout à Gethsémani: ‘…que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse!’     Lc. 22, 42
Le lien entre cette Croix que j’avais aperçue et le vocable de la Congrégation:   ‘Les Sœurs de Jésus Crucifié’.

Par la suite j’y pensais souvent, et j’étais en paix, C’est le Seigneur qui m’a montré le chemin par lequel il voulait que je le suive.

En entrant dans la Congrégation, comme je l’ai dit, j’aimais déjà l’office.
Pourtant avec du recul, je vois que je ne comprenais pas grand-chose, car le texte était en latin, comme dans l’abbaye des moines.
J’en ai parlé à Sœur Marie-Antoine, la maitresse des postulantes.
Elle m’a conseillé de demander un psautier latin/néerlandais,
Ma mère me l’a acheté, et pendant tout mon noviciat, j’ai alterné une semaine latin/français, l’autre latin/néerlandais.

C’est à cette époque que la parole du psaume 83, 6  m’a beaucoup soutenue, quand j’hésitais et voulais partir:‘Heureux les hommes dont tu es la force, des chemins s’ouvrent dans leur cœur’. Ou, dans une traduction que j'avais à cette époque, je ne me rappelle plus très bien si c’est moi qui l’avais traduit du Néerlandais en Français: ‘En  allant,  augmente  leur  force’. Et je n'ai pas arrêté de méditer et ruminer cette prière et de faire miennes ces paroles du psaume.

Dans le temps où je suis revenue à Brunssum il y a eu une autre parole du psaume 118,130 que j’ai  traduit du Néerlandais  en Français: ‘Quand ta Parole s’ouvre, elle devient lumière et donne aux  ignorants l’intelligence’

 En 1995 quand j'ai réalisé que mon deuxième œil était atteint, après un moment d’hésitation, j’ai dit les paroles de Job: ".  le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris : que le nom du Seigneur soit béni!" 1, 21  

Puis dans les années 2006-2007 à un moment difficile, une antienne d’un  psaume de l’office de lectures m’a donné la force de continuer et vivre. 'Laissez venir le Seigneur, c'est lui qui éclairera le secret des ténèbres.' 1 Cor. 4, 5

Après 50 ans, en résumé, et avec du recul, je peux dire que toujours, une Parole de l’Écriture a été à un moment ou à l’autre ma force sur la ligne de crête de ma vie.  

Pour célébrer cet événement il m’a semblé qu’il serait bon d’approfondir, avec, et devant le Seigneur, pendant le mois de ma retraite, le texte du prophète Isaïe, en lisant et méditant chaque jour quelques chapitres.
C’était en lien avec le choix du nom que j'avais désiré porter, Marie-Isaïe,à cause de sa signification en Hébreu, 'Dieu aide, Dieu fait, c'est Lui qui sauve'.

J’aimerais terminer en vous livrant un de ces passages: ‘ Yahvé, tu nous assures la paix, et même toutes nos œuvres, tu les accomplis pour nous.’ Isaïe 26, 12

Et à la fin de ma vie j’espère pouvoir dire: ‘C’est TOI qui agissais, c’est TOI qui a tout fait’.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation d'un cookie qui nous aide à établir les statistiques de fréquentation de notre site.