6°DIMANCHE DE PÂQUES

Jn. 14, 15-21             

   Espérer toujours davantage nous fait grandir en humanité.

  Le désir est le propre de l’homme. Plus de désir, point de lumière, horizon voilé. Désirer ouvre un chemin à la vie pour qu’elle circule et irrigue nos soifs les plus absolues.

  Mais le désir ne s’attarde pas aux petites choses du quotidien.

  Il voit plus haut, plus vaste que l’immédiat et vise plus loin.

   Au lieu de rétrécir, il met au large, donnant naissance à l’inattendu, à des perspectives que nous n’aurions même pas envisagées. Le désir est une force dynamique. Ne plus désirer, c’est cesser de vivre en vérité notre avenir. 

  Or, nous avons tous cette attente au plus profond de nous d’une plénitude, d’un accomplissement qui nous maintiennent debout, en marche. Jésus le promet à ses disciples : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous, l’Esprit de vérité… ».

  Le désir qui anime Jésus ressuscité rencontre le désir le plus humain qui soit. La Résurrection reçoit sa pleine dimension dans cette annonce du Don par excellence : l’Esprit Saint donné aux hommes les ouvre à plus grand qu’eux, pour leur communiquer courage et audace en vue du bien.

 

  Si parfois, nous disons que nous ne savons pas prier, retenons que Jésus nous assure : « Je prierai le Père ! »

  Prions Jésus de prier pour nous : il le fera !